Les infections génitales causées par les papillomavirus humains (HPV) sont extrêmement fréquentes. On estime que plus de 3 personnes sur 4 seront infectées au cours de leur vie. Heureusement, plus de 90 % de ces infections ne persistent pas. C'est ce qu'on appelle infections aigües (par opposition aux infections chroniques qui, elles, persistent). Pour plus de détails, voir notre brochure sur HPV.
Comme elles sont bénignes et le souvent asymptomatiques, elles passent inaperçues et ne sont pas un problème de santé.
Cela peut sembler paradoxal pour des infections qui passent généralement inaperçues. Deux raisons les rendent importantes :
Pour comprendre ce qui se passe au cours des infections aigües par HPV, il faut étudier les virus bien sûr, mais aussi la réponse immunitaire et même le microbiote génital (voir notre brochure microbiote). De plus, nous sommes inégaux devant les infections du fait de notre histoire et de nos gènes, deux facteurs à prendre en compte.
Afin de décrypter le mystère des infections aigües par HPV, nous allons suivre 150 jeunes femmes en bonne santé. Certaines seront porteuses du virus et d'autres non. Les participantes, anonymes, auront des consultations tous les deux mois avec un médecin gynécologue (le Dr Marine Bonneau) et des infirmiers du CHRU de Montpellier. Au cours des consultations, seront réalisés un frottis cervico-vaginal, des prélèvements par écouvillon et éponges ophtalmiques et des prises de sang. Elles rempliront aussi un questionnaire détaillé. En plus des visites, les jeunes femmes réaliseront chez elles des auto-prélèvements, en particulier pour suivre les changements au sein du microbiote vaginal. Celles qui sont porteuses d'un HPV seront suivies jusqu'à la clairance ou alors jusqu'à ce que l'infection soit considérée comme persistante (soit 24 mois d'infection).
Au final, cette étude permettra de répondre à de nombreuses interrogations :
Vous avez entre 18 et 25 ans ? Pour plus de détails ou pour participer, vous pouvez contacter nos attachées de recherche clinique.
Pour plus de documentation sur les l'études, ses contraintes et les compensations prévues vous pouvez télécharger :
Pour plus de documentation sur les HPV et autres, vous pouvez télécharger :
Le promoteur de cette étude de recherche biomédicale est le CHU de Montpellier (191 avenue du Doyen Gaston Giraud 34295 Montpellier cedex 5).
Ce projet a reçu le financement de l'European Research Council (ERC) dans le cadre du programme de recherche et d'innovation Horizon 2020 de l'Union Européenne (projet EVOLPROOF, grant agreement No 648963).
Le contenu de ce site ne reflète que le point de vue de son auteur (Samuel Alizon) et ni l'European Research Council Executive Agency (ERCEA), ni le CHU de Montpellier, ni le CNRS ne peuvent se voir attribuer les idées qui y sont exprimées.